Chaque mois un membre du comité prend la plume pour écrire un article, ce mois ci, c’est Jean Pierre DULAC, qui y a fait ses premiers pas en 1942 qui nous décrit l’évolution du club à travers ces années.
Le bon vieux temps
En rangeant de vieux papiers, j’ ai- presque – écrasé ma larme en retrouvant ces 2 cartes, synonymes de mon attachement au Tennis du Perreux et des plus belles années d’ insouciance et de camaraderie. J’ai toujours considéré le 94 quai de l’Artois comme ma résidence secondaire , puisque j’y ai fait mes premiers pas en été 1942 et y ai été inscrit sans discontinuité .
La période Esders est celle de mon enfance, dans une ambiance familiale; gamins,nous y organisions des concours sportifs ( il y avait sautoirs , cendrée , boulodromes …), des kermesses, construisions des tentes , cherchions framboises, noisettes, pommes ( le terrain de foot était bordé de pommiers) . Le restaurant le dimanche proposait le même sempiternel menu, mais qu’importe, on était entre vrais amis .
La période du rachat par la ville du Perreux est celle de mon adolescence ( j’ai eu le courage de montrer la photo datant de 1962 !). L’amalgame avec les anciens d’Esders s’est fait spontanément et les éclats de rires lors d’épiques matchs de double auraient été « chocking » à Wimbledon; à mon âge, on avait une préférence pour le mixte… Puis vint l’ère de la grande équipe première , qui fut 3ème en Nationale 1 et j’avais la fierté d’établir les payes de Mansour Bahrami .
Aujourd’hui, tout a évolué, on réserve par le net, le TCP est N°1 du Val de Marne , le tennis de compétition côtoie harmonieusement le tennis loisir et les enfants se bousculent pour prendre des cours . Puissent-ils profiter autant que moi de ce club et en retirer autant de joie.
Jean Pierre
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Carte de membre de Jean Pierre, du club ESDERS puis du Tennis club du Perreux |